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L’organisation des élections du 23 octobre 2011 a permis à la Tunisie de se doter d’institutions légitimes qui ont, parallèlement à l’élaboration d’une nouvelle constitution, à conduire un processus de réformes, touchant différentes thématiques, parmi lesquelles figurent la justice transitionnelle et la réforme du secteur de la justice.
Pour accompagner ces transformations, les bureaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) en Tunisie ont développé une stratégie de transition incluant, entre autres priorités, un appui au processus de réforme de la justice et au processus de justice transitionnelle.
Un premier projet (2012-2014) visait d’une part, à mettre en place un cadre institutionnel et légal conforme aux standards internationaux des droits de l’homme et d’autre part, à renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux afin de mieux relever les défis y compris ceux dans l’administration de la justice, la promotion et la protection des droits de l’homme et dans le processus de la justice transitionnelle.
Un deuxième projet (2014-2018) a accompagné les autorités tunisiennes dans l’opérationnalisation du processus de justice transitionnelle à travers, notamment, un appui aux mécanismes juridique et non-juridiques prévus par la loi organique sur la justice transitionnelle, un appui aux instances publiques impliquées dans le processus de justice transitionnelle et la réforme du secteur de la justice, notamment l’Instance vérité et dignité, le ministère de la justice et le Conseil supérieur de la magistrature. Le projet a également soutenu les organisations de la société civile pour leur permettre de pleinement jouer leur rôle de suivi et de monitoring du processus.
Un nouveau programme conjoint PNUD/HCDH de renforcement de l’accès aux droits en Tunisie a démarré en 2019. Il vise à soutenir les autorités tunisiennes dans le renforcement des institutions nationales en charge de la protection et de la promotion des droits de l’homme, en particulier pour les femmes et les groupes vulnérables, afin de les rendre plus accessibles et en conformité avec les standards internationaux. Les principaux partenaires nationaux du programme d’accès aux droits sont le ministère de la Justice, le Conseil supérieur de la magistrature, l’Instance nationale pour la prévention de la torture, et l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes.
Parallèlement aux projets démarrés en 2019 visant à appuyer les institutions étatiques, et compte tenu de la volonté du PNUD d’agir pour ne laisser personne pour compte, l’équipe justice et droits humains a développé d’autres projets centrés directement sur les populations, notamment « gender justice » et « Business and Human Rights ».
Par ailleurs, les résultats de ces projets pilotes, ainsi que l’accroissement des inégalités engendré par la crise du COVID-19, nous ont poussé à perfectionner notre stratégie d’intervention en nous concentrant sur le renforcement de la protection sociale et de l’aide légale.
C’est dans ce cadre que l’équipe justice et droits de l’homme du PNUD Tunisie souhaite recruter un ou une stagiaire pour appuyer l’équipe de manière transversale sur les différents projets en cours et à venir pour une période qui peut varier d’un minimum de 6 semaines à un maximum de 6 mois selon la disponibilité des stagiaires. Les stagiaires sélectionnés feront partie de l’équipe justice et droits humains qui se constitue d’un conseiller technique principal (CTP), une experte en justice, un expert en appui aux instances, une UNV experte en communication, un UNV en justice et genre, un expert en suivi et évaluation, une administratrice en Business and Human rights et l’équipe d’appui financier, administratif et logistique.
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