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Au cours des deux dernières décennies, la région de l’Afrique de l’Ouest a connu diverses causes ayant accentuer la prévalence du handicap ; tels que les conflits armés, le terrorisme et la violence ayant des répercussions considérables sur les civils et incluant des pertes importantes en vies humaines, des blessures, des ravages de biens et de moyens de subsistance ainsi que de la destruction ou de graves perturbations des services essentiels. Ces facteurs ont exacerbé les causes ordinaires ou initiales du handicap telles que la malnutrition et les maladies, les dangers environnementaux, la circulation et les accidents industriels ; cela sans compter le handicap causé par les mariages consanguins et entre cousins directs et/ou de même communauté, y inclus les mariages forcés de bas âges de filles ayant vécues des situations de violences sexuelles et basées sur le genre. Selon les statistiques de l’ONU, il y a actuellement plus de 600 millions de personnes handicapées dans le monde, dont 400 millions vivent dans les pays en développement et 80 millions en Afrique. Une source de l’Organisation mondiale de la Santé soutient qu’environ quarante pour cent de la population africaine est composée de personnes handicapées, dont 10 à 15 pour cent des enfants d’âge scolaire. Ce pourcentage se traduirait par environ 300 millions de personnes handicapées en Afrique. Toutefois, l’absence de données fiables, opportunes et comparables concernant les personnes handicapées dans la région de l’Afrique de l’Ouest remet encore en question la capacité de répondre à leurs besoins ou même de les évaluer. Le Plan d’action continental pour la Décennie africaine des personnes handicapées (2010–2019) continue d’examiner les statistiques, les recherches et la collecte de données probantes sur les handicaps au niveaux nationaux en tant qu’impérieuse priorité stratégique et d’opération ; invitant alors les pays africains a encourager la production de données fiables afin de pouvoir élaborer les politiques publiques afférentes. De son côté, la Convention relative aux droits des personnes handicapées (la CRPD ou la Convention) adoptée le 13 décembre 2006 dans le but spécifique de promouvoir, de protéger et d’assurer la pleine jouissance et l’égalité de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales par toutes les personnes handicapées; a considéré la collecte de données et l’information relative au handicap comme une entreprise importante permettant aux titulaires de droits de formuler et de mettre en œuvre des politiques qui donnent effet à la Convention (article 31-1). L’instrument a été signé par 160 pays dont les 16 pays d’Afrique de l’Ouest ratifiés ou adhérés à la CPRD des Nations Unies, la plupart d’entre eux sont parties au protocole facultatif de la CDPH sur les communications individuelles (annexe1). Toutefois, certains des pays de la région n’ont pas présenté leurs rapports initiaux au Comité CRPD (le CRPD ou le Comité). Cet arriéré augmente les lacunes quant à l’existence d’informations spécifiques aux personnes handicapées en Afrique de l’Ouest. Bien que parties à la Convention et parfois disposant d’un cadre juridique important sur le statut des personnes handicapées, une grande majorité de ce groupe cible demeure confrontées à la stigmatisation sociale basée sur le handicap entraînant ainsi plus de marginalisation et d’isolement et conduisant souvent à la mendicité comme seul moyen de survie ; au cas où la mendicité n’est pas le résultat d’un trafic d’êtres humains et de travail forcé. Les personnes handicapées seraient également exclues des écoles et des possibilités de travail. La stigmatisation est également accentuée en situation d’intersectionnalité de discriminations en raison du sexe, de l’âge, de l’origine ethnique ou d’autres personnes. Selon certains rapports, il convient de noter que la violence à l’égard des femmes et des filles handicapées se produit spécifiquement presque immédiatement après la naissance ; cette violence ne sera peut-être jamais légalement enregistrée, en raison de la stigmatisation sociale et de la honte, ce qui les empêche d’accéder aux soins de santé publique, à l’éducation et aux services sociaux. Dans des pays comme la Guinée, le Niger, la Sierra Leone et le Togo, « les bébés de sexe féminin ayant des handicaps visibles sont plus susceptibles d’être abandonnés ou tués plus que leurs homologues masculins ». Une autre stigmatisation à laquelle sont confrontés les personnes handicapées est, principalement, due à certaines croyances culturelles communes dans la région, telle que le phénomène des enfants sorciers qui demeure palpable et aucune législation n’était suffisante audacieuse pour la criminaliser. La crise mondiale de COVID-19 aggrave les inégalités préexistantes, exposant l’ampleur de l’exclusion et introduit de nouveaux défis pour les personnes handicapées en termes d’accès aux soins de santé, ils ont clairement été laissés pour compte dans les possibilités d’égalité d’accès aux tests COVID-19 en raison de l’absence d’accessibilité concrète aux sites de dépistage et aux établissements de soins de santé; et à l’information sur COVID-19 en grande période sans répondre à l’intégralité des besoins propres aux handicaps. La région de l’Afrique de l’Ouest, comme d’autres parties du monde, a remarqué que les personnes handicapées sont les groupes les plus exclus et sont parmi les plus durement touchées par cette crise en termes de décès et a souligné que le doublement des efforts en faveur d’un développement inclusif pour les personnes handicapées demeure une priorité accrue. En 2018, le Comité a exprimé sa préoccupation mondiale quant au fait que les lois et les politiques des États parties qui continuent d’aborder le handicap par le biais de modèles caritatifs et/ou médical malgré l’incompatibilité de ces modèles avec la Convention. Dans la majorité de ses examens, le CRPD recommande toujours aux États de « réviser sa législation et ses règlements pour se conformer au modèle des droits de l’homme de la Convention ». Pour le Comité, l’engagement spécifique au handicap doit passer de la perception traditionnelle et axée sur les organismes de bienfaisance à une approche fondée sur les droits sur le handicap qui englobe les avantages des modèles sociaux et médicaux du handicap qui contribue systématiquement et cherche à mettre fin à la marginalisation et à l’exclusion. La majorité des pays d’Afrique de l’Ouest viennent à peine de soumettre (entre 2019 et 2020) leurs rapports initiaux au CRPD, à l’exception du Niger et du Sénégal déjà examinés par le Comité. Par conséquent, à l’exception des deux pays pour lesquelles on connait les préoccupations spécifiques liées à la notion de handicap exprimée par le CRPD, pour le reste de la région l’information demeure rare voire parfois non existante surtout que peu de recherches ont été menées sur la notion du handicap en Afrique de l’Ouest. Il est nécessaire de faire des recherches sur des sujets liés à la discrimination fondée sur le handicap, afin de comprendre les liens quasi systématiques entre le handicap et : i) la pauvreté ; ii) les effets de la malnutrition sur la santé et le développement intellectuel ; iii) le manque d’accès à une éducation et à un emploi de qualité et iv) l’absence d’accès aux recours et à la justice. Ces phénomènes auxquelles les personnes handicapées sont systématiquement confrontées font obstacles à les laisser jouir de leurs droits ; parfois même cet obstacle entrave leur pouvoir les revendiquer leurs droits. Les lacunes liées à la capacité des personnes handicapées d’accéder à leurs droits, parfois les plus élémentaires, sont désormais d’ordre structurelles. Il est, cependant, évident que la notion de handicap dans plusieurs lois et règlements de la région, y compris la prévention et la détection du handicap, si elle est règlementée, n’est pas conforme à la Convention. La définition du handicap est le point d’entrée de la Convention sur laquelle se base toutes les garanties juridiques pour jouir des droits. En effet, elle est la base : (i) avec laquelle s’effectue l’identification des détenteurs de droits, (ii) qui définit les articulations d’un environnement physique, social et comportement adapté aux besoins spécifiques des personnes handicapées et (iii) qui renseigne sur les potentiels facteurs de discriminations et d’exclusion a éliminer. Le HCDH-BRAO encourage la mise en œuvre de la Convention, l’introduction de politiques appropriées et la coopération entre les gouvernements, les organisations régionales, la société civile et les organisations représentatives des personnes handicapées. Au cours des dernières années, le BRAO continue d’appuyer les États Membres pour renforcer les capacités des États en matière de rapports à la RPD et à d’autres organes conventionnels compétents pouvant formuler des informations crédibles relatives aux personnes handicapées. Le HCDH, à travers le programme de renforcement des capacités des organes de traités, d’une méthodologie complète de collecte de données et d’analyses fondée sur les droits et ayant traits aux garanties juridiques de la CRPD. WARO envisage de continuer à répondre à la recommandation du rapport ONU-SG 2020 sur le « Développement sans exclusion pour et avec les personnes handicapées » ainsi :
Le BRAO envisage de se lancer dans une analyse le statuquo des cadres normatifs en Afrique de l’Ouest quant à la définition du handicap et identifier les écarts vis-à-vis de la définition du concept dans le model du handicap fondé sur les droits. Cette étude fournirait aux 16 pays des données et des informations leur permettant de faire le point sur l’état de la mise en œuvre d’un modèle fondé sur les droits pour les personnes handicapées aux différents échelles nationaux. |
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Duties and Responsibilities |
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Dans le cadre des objectifs, le consultant va se focaliser sur les résultats intermédiaires ci-après :
Le consultant achèvera les résultats intermédiaires via une série d’activités comme suit : 1.Activité1 : Présentation d’une note bibliographique et de cadrage de l’étude aussitôt recruter, 2.Activité2 : Fournir une présentation de méthodologie et d’apport substantif qui vont conduire l’étude, 3.Activité3 : Fournir un set de propositions de liaison avec les différentes parties prenantes ainsi que les réponses afférentes (questionnaires, sondages, réponses etc) 4.Activité4 : Présenter un rapport préliminaire et le soumettre à une série de consultations virtuelles ou par n’importe quel moyen fiable, 5.Activité5 : Intégrer les observations et commentaires des parties prenantes et représenter une version avancée (draft toujours soumis aux commentaires), 6.Activité6 : Délivrer le rapport/étude substantif (ve) sur la question dans le cadre d’une activité d’information et de commémoration de la journée internationale des personnes handicapées, 7.Activité7 : Délivrer des fiches de cas pratiques pour des activités de renforcement de capacités sur la mise en œuvre de la CRPD (articles 1 à 5) 8.Activité8 : Délivrer toute la Meta-data recueillit et ayant servie pour la rédaction du rapport, y inclus les articles scientifiques et professionnels auxquels l’étude fait références, les correspondances, les TDRs des ateliers de consultations, les listes des participants etc De manière générale ce qui est attendu :
Le consultant considère également les éléments suivants : • Primauté de l’analyse basée sur les droits par le référencement prioritaire a la littérature des orientations officielles et de pratiques des Etats ainsi qu’aux littératures officielles relatives a la mise en œuvre de l’agenda 2030 du développement durable. • Lors de l’évaluation de la situation, communiquer avec les personnes handicapées et leurs représentants parmi les ONG, les INDH, les ONG et le personnel du HCDH pour recueillir des informations ; • Lors de la collecte de données, envisagez d’utiliser des outils de sondage en ligne comme Survey Monkey et autres moyens de sondages d’opinions virtuels ou en personne ; • Lors de la fourniture de recommandations, des outils tels que les principes et lignes directrices du HCDH, appuyés par des orientations pratiques, sur la protection des droits de l’homme des personnes handicapées peuvent être utilisés ; • Participer et informer de manière régulière sur l’avancement de l’étude ainsi que des obstacles qui peuvent surgir lors de la réalisation des travaux et ainsi solliciter les demandes ciblées qui peuvent débloquer les situations. L’étude sera coordonnée et mise en œuvre par le consultant, sous la supervision générale du Représentant régional du Bureau régional de l’Afrique de l’Ouest (WARO) du HCDH et sous la supervision directe du point focal TBCB et en étroite collaboration avec le personnel de projet affecté au Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le consultant : 1. Rédiger l’étude susmentionnée sur la base de recherches de bureau, d’entrevues et d’enquêtes telles que mentionnés ; 2. Organiser et veiller au bon déroulement des ateliers de consultations avec les parties prenantes notamment celles effectuées en mode virtuelle ; 3. Intégrer les observations sur le projet de l’étude ; 4. Fournir un rapport final d’un niveau satisfaisant avant le 1er janvier 2021 PAIEMENT Les paiements ne seront effectués qu’après l’achèvement satisfaisant des objectifs et de leur certification par le gestionnaire. Le paiement des acomptes provisionnels doit être directement lié à des livrables satisfaisants à intervalles de temps précis, tel que certifié par le gestionnaire.
Professionnalisme
Technique/Fonctionnel
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Competencies |
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Innovation Capacité à faire fonctionner des idées nouvelles et utiles Niveau 5 : Crée des idées nouvelles et pertinentes et amène les autres à les mettre en œuvre Leadership Capacité à persuader les autres de suivre Niveau 5 : Planifier et agir de manière transparente, travailler activement à éliminer les obstacles Ressources Humaines Capacité d’améliorer la performance et la satisfaction Niveau 5 : Modéliser des normes professionnelles élevées et motiver l’excellence chez les autres Communication Capacité d’écoute, d’adaptation, de persuasion et de transformation Niveau 5 : gagne la confiance de ses pairs, partenaires et clients en présentant des concepts complexes en termes pratiques à d’autres Livraison Capacité à faire avancer les choses tout en exerçant un bon jugement Niveau 5 : Évalue de façon critique la valeur et la pertinence des politiques / pratiques existantes et contribue à améliorer la prestation de produits, de services et de solutions innovantes Planification et organisation Niveau 2 : Exécute des tâches définies Ouverture à la technologie Niveau 2 : Exécute des tâches définies efficacement et approfondit la connaissance de la zone de travail |
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Required Skills and Experience |
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Formation:
Expérience:
Aptitudes linguistiques :
Critères de sélection Niveau académique : 20 POINTS
Expérience : 50 POINTS
Offre technique : 20 POINTS
Langues : 10 POINTS
Seules les candidatures ayant obtenu une note technique au moins égale à 70 points sur le total des 100 points seront retenus pour une analyse financière. La méthode d’évaluation qui sera utilisée est celle du meilleur rapport qualité/prix (score combiné) Les offres seront évaluées selon une méthode qui associe plusieurs évaluations – la formation et l’expérience dans des fonctions similaires compteront pour 70 pour cent et le tarif proposé comptera pour 30 pour cent de l’évaluation totale. Le consultant sera rémunéré sur la base de la proposition finale acceptée et des règles et règlements des Nations Unies. Les paiements seront effectués après achèvement et / ou soumission satisfaisante des résultats attendus. Les candidats sont invités à postuler en ligne à l’adresse suivante : http://jobs.undp.org, au plus tard le 17 Novembre 2020. NB : Le système ne permettant pas de joindre plusieurs fichiers à la fois, l’offre technique et l’offre financière devront être envoyées à l’adresse suivante: [email protected] |
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To help us with our recruitment effort, please indicate in your cover/motivation letter where (ngotenders.net) you saw this job posting.